Nos actus

Presse

Interview Denis OLIVIER CEO

Le concept est de commander son repas à l’avance sur son smartphone ou son ordinateur pour éviter le gaspillage alimentaire.

Meal Canteen est un self virtuel. C’est-à-dire un self où les convives commandent à l’avance, et en ligne, leur repas du lendemain.

Denis Olivier s’est lancé le défi de convaincre les restaurations collectives comme les cantines d’entreprises ou les écoles de réduire au maximum le gaspillage alimentaire. Entre crise sanitaire et sujet tabou, l’entrepreneur explique ses difficultés et ses succès à Blasting News, dans le cadre de BlastingTalks, un projet qui veut découvrir les challenges des entrepreneurs d’aujourd’hui, notamment dans un contexte de crise sanitaire.

Meal Canteen est un self virtuel, en cela consiste-t-il exactement?

C’est une application qui permet à la restauration collective de connaître à l’avance l’affluence et le choix des convives. Ce système fonctionne via un système de réservation sur smartphone ou sur ordinateur, de façon à ce que les cuisines ne sortent des frigos que ce qui sera réellement consommé.

Pourquoi la restauration collective avait du mal à éviter ce gaspillage?

Parce que c’était un non-sujet sur les trente dernières décennies. Le principe d’un self avec abondance de nourriture sans connaître la fréquentation et les choix des convives est un système aujourd’hui complètement dépassé.

Comment avez-vous convaincu ces organisations ? C’est l’aspect financier et environnemental qui les a convaincues?

Avec beaucoup de mal ! C’est un sujet qui reste tabou. De nombreux selfs que nous visitions, dans les premières années, nous disaient clairement qu’ils ne gaspillaient pas.

Dans le même temps l’Ademe (l’Agence de la transition écologique) définissait la perte par plateau repas à 68 centimes. Ce qui représente 4 milliards de repas servis chaque année en France dans cette profession qui donne lieu à 2.7 milliards de dépenses inutiles mais aussi 4 millions de tonnes de production de CO2.

Pour donner un exemple, un Paris/Sydney en avion représente 6.5 tonnes de CO2.

Voir en intégralité sur Blastingnews

  • Share: